Avec 700 000 tonnes par an, selon la Direction générale de la santé, l’ensemble des déchets produits lors des soins hospitaliers représente 3,5 % de la production nationale. Pour des raisons écologiques autant qu’économiques, réduire le volume de ces déchets, et plus particulièrement ceux présentant un risque infectieux dont 20 % à 30 % proviennent des blocs opératoires, constitue un enjeu majeur pour les établissements de santé.

Depuis cinq ans à Paris, des anesthésistes-réanimateurs de l’hôpital Lariboisière et des chercheurs de l’Inserm et l’Inria mettent au point un programme de consultation médicale endormie (CME). Il s’agit d’exploiter les indicateurs de suivi physiologique d’une anesthésie générale pour détecter des vulnérabilités neurologiques ou cardiovasculaires.