Après un “La bagnole, moi je l’adore” qui avait fait lever plus d’un sourcil lors de son interview du 24 septembre, Emmanuel Macron était attendu au tournant sur les questions d’écologie. Petit bilan d’une intervention accouchée dans la douleur.
Dire que le nouveau PLU de la Ville de Paris était attendu au tournant est un doux euphémisme. Car au-delà du poids économique qu’elle représente, la capitale, est souvent avant-gardiste sur ces questions.
Contraindre TotalEnergies à respecter l’accord de Paris. Voilà ce qu’un collectif d’ONG et de collectivités demandent à la justice depuis trois ans. Mercredi 31 mai, au tribunal judiciaire de Paris, une première étape procédurale a été franchie avec l’audience de mise en état. L'occasion de s'interroger sur la recevabilité de l'action, sur la nécessité d’envoyer l’affaire à un juge du fond, et sur l'éventuelle adoption d'une mesure provisoire exceptionnelle.
Attendu que les pages Linkedin Bon Pote, Perle de greenwashing, Pour un réveil écologique, ou encore Malheurs Actuels cumulent plus de 400 000 abonnés et traquent, sans répit, le moindre échantillon d’écoblanchiment, grattent inlassablement chaque prospectus vert pour en découvrir la couleur cachée, une interrogation se présente, presque cruellement, à notre appréciation : peut-on encore greenwasher en paix ?
On a un impact, alors on agit. Ainsi pourrait être résumé l’engagement de Decathlon en matière de développement durable, engagement qui, s’il est perfectible, n’a pas attendu la prise de conscience générale de ces dernières années pour se matérialiser.