Des dizaines de milliers de personnes ont défilé ce week-end en France, pour des revendications mêlant pouvoir d’achat et climat. Des objectifs qui semblent contradictoires et soulignent en creux la vacuité du débat démocratique autour de la transition écologique.
L’Ademe publie le Guide de la communication responsable. Version largement enrichie de la première édition datant de 2020, il a pour ambition d’accompagner, grâce à des éléments de réponse concrets, tous les communicants dans la conception et la mise en œuvre de leurs actions de communication.
En matière d’environnement, chaque occasion est bonne pour retarder l’action, chaque prétexte adéquat pour détourner le regard. De cette simple observation perle une interrogation : pourquoi le sort du monde n’émeut-il personne ?
Certains thèmes semblent marqués par leur caractère clivant et segmentent la France en deux camps d’apparence irréconciliable : généralement les pour et les contre. La pizza à l’ananas, la coriandre et le réchauffement climatique en sont.
À l’heure où la sobriété forcée nous invite à réfléchir aux moyens de définir les termes d’une sobriété choisie, la notion de pouvoir d’achat peut sembler à l’économie, un indicateur aussi archaïque que la notion de "ménagère de moins de 50 ans", l’est à l’audiovisuel. Simple élucubration de bobos qui ne connaissent rien des difficultés et velléités légitimes d’émancipation des classes populaires ? Pas si sûr.